Lisbonne, 22 mars (Inforpress) – L’activiste social capverdien de nationalité portugaise Flávio Almada considère que le racisme est « la plus honteuse » forme d’exploitation d’une personne, oulignant que pour le combattre, des actions concrètes sont nécessaires.
Diplômé en sociologie et jusqu’en janvier, le coordinateur de l’Association Cultural Moinho da Juventude, l’une des plus grandes et des plus anciennes du quartier de Cova da Moura, à Amadora, Flávio Almada a rappelé que le mouvement anti-raciste au Portugal est né à la périphérie avec « l’avant-garde du rap », un « rappeur » lui-même, à partir de 2002.
« Si nous voulons lutter contre le racisme, nous pouvons le faire concrètement. Amílcar Cabral, par exemple, nous éduque à ce sujet, avec une phrase qui dit que ´ dans la lutte contre le racisme, on ne peut pas avancer si cette lutte se retourne contre les gens´. Il faut changer les conditions matérielles qui nourrissent cette idéologie, car le racisme est la forme d’exploitation la plus honteuse », a-t-il souligné.
Pour l’activiste qui a déjà subi des violences policières, cette exploitation implique « les pires conditions de travail, l’incarcération des jeunes, la répression policière et le problème de la maladie mentale causée par la violence structurelle et la déshumanisation complète », sans oublier le manque d’accès au logement ou à l’espace de loisirs.
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