Praia, le 17 mai (Inforpress) – La présidente de l’institut capverdien pour l’égalité et l’équité entre les sexes (ICIEG), Marisa Carvalho, a considéré aujourd’hui que de nombreuses femmes sont encore « très limitées » dans leurs droits au niveau social, de santé et financiers.
La déclaration a été faite lors d’une réunion sur « L’autonomisation politique des femmes et son impact sur la promotion d’une culture de la paix », réalisé par l’association capverdienne de lutte contre les violences basées sur le genre (ACLCVBG), dans le cadre de la Vème semaine internationale de réflexion sur les violences basées sur le genre (VBG), qui se déroule jusqu’au vendredi 19, sous le thème « Pour une culture de la paix ».
Vu que 50% de la population sont des femmes, elle a souligné qu’elles ont également le droit d’exercer leur participation à la vie politique et civique, mais de nombreuses femmes ont encore “un très grand contrôle au niveau privé”, c’est-à-dire, ce qui finit par empêcher leur participation politique et civique dans les sociétés.
Selon lui, l’enquête démographique sexuelle et reproductive de 2018, réalisée par l’institut national de la statistique (INE), a révélé que 69,8% des partenaires n’aiment pas que leurs femmes sortent avec leurs amis, 46% n’aiment pas qu’elles parlent à d’autres hommes. 6% des femmes ont encore leurs revenus entièrement contrôlés par leurs partenaires et seulement 37% ont un contrôle total et prennent des décisions concernant leurs propres soins de santé.
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Inforpress/Fin