Praia, le 15 mai (Inforpress) – Le président de l’IPC a déclaré aujourd’hui que la taille de la mer du Cap-Vert met le pays devant des « grands défis » pour la préservation du patrimoine sous-marin. Elle admet que des « grands naufrages » dans les mers de l’archipel sont encore à identifier.
Samira Baessa a déclaré à Inforpress que l’institut du patrimoine culturel (IPC) est au courant qu’il existe des sociétés/entités de plongées qui pratiquent des activités dans les eaux capverdiennes et que le patrimoine s’avère « assez vulnérable » au pillage et au vol, mais que le projet « Margullar » pourrait créer de nouveaux mécanismes pour valoriser ce patrimoine.
Le projet en cours, a-t-elle dit, prévoit la création de parcs archéologiques sous-marins à travers lesquels les sociétés et entités de plongées pourront exercer leurs activités, mais sous réserve du respect des principes de la convention sur le patrimoine sous-marins, dans le contexte touristique, sans toucher les artefacts déposés au fond de la mer.
«Les contrôles sont renforcés car la police maritime fait son travail. La police côtière fait aussi son travail. Nous savons qu’il n’y a pas si longtemps, il y a eu une plainte déposée par la communauté des pêcheurs de l’île de Maio, il y a une prise de conscience beaucoup plus grande que ce qu’il y avait jusqu’à la décennie 2011 sur cette question », a-t-elle garanti.
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Inforpress/Fin
