Praia, le 16 mai (Inforpress)- La présidente de Acarinhar, Teresa Mascarenhas, a considéré aujourd’hui que le Cap-Vert, malgré quelques gains, a encore un long chemin à parcourir pour améliorer des conditions des enfants porteurs de paralysie cérébrale, notamment en matière de l’éducation.
Dans un entretien à Inforpress, la responsable de l’association des familles et amis d’enfants porteurs de paralysie cérébrale (Acarinhar) a relevé que la situation de ces enfants au Cap-Vert n’a jamais été à la hauteur des attentes de cette association, compte tenu un ensemble d’obstacles qui leurs empêchent de vivre dans des conditions spécifiques.
Cependant, il y a 16 ans ces enfants vivaient cachés. Aujourd’hui de nombreuses dynamiques sont désormais menées avec leurs familles ainsi qu’au niveau institutionnel. La présidente souligne également les lois qui ont bénéficié aux enfants porteurs de paralysie cérébrale, notamment le droit à une pension sociale.
« L’accès à l’éducation est le plus grand des difficultés que les enfants porteurs de paralysie cérébrale traversent en ce moment. On parle beaucoup de l’inclusion des enfants avec et sans handicap dans la même école, par exemple, nous avons peu d’enfants porteurs de paralysie cérébrale qui fréquentent l’école, à cause de ces difficultés », a-t-elle souligné.
ET/JMV
Inforpress/Fin